Rappellons-le, le sugar glider n’est pas un écureuil volant, mais un marsupial ! Comment parvient-il à faire des vol-planés ?
La famille des Pétauridés à laquelle appartient le sugar glider se caractérise par la présence d’un patagium. Il s’agit d’une membrane de peau qui s’étend de chaque côté du corps, du cinquième doigt de la main jusqu’à la cheville. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un simple repli cutané, mais d’une véritable structure composée de muscles, les humerodorsalis et les tibioabdominalis.
Le sugar-glider ne se sert pas du patagium pour voler, mais plutôt, pour planer et ainsi ralentir et contrôler la chute et l’atterrissage lorsqu’il saute d’arbre en arbre. De cette façon il peut effectuer des vols planés sur une distance de 50 m !
Quand le sugar glider est au repos, le patagium est replié comme une aile en accordéon le long des côtés de l’animal. Mais quand il s’agit de planer, le sugar glider déploie le patagium au moment du saut. Lors du vol plané, il ne peut pas changer de direction, mais seulement ajuster sa trajectoire à l’aide de la queue. A la fin du vol, l’arrivée sur l’arbre se fait verticalement, et c’est là que les griffes acérées jouent un grand rôle.
Par Marie-Sophie Germain
Photo : BBC Earth
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