Phodopus roborovskii, surnommé “robo” par les passionnés est le plus petit des hamsters nains du genre Phodopus. Il ne mesure que 2 cm à la naissance et pèse 1 gramme, pour atteindre maximum 5 cm à l’âge adulte. Il est également facile à reconnaître grâce à la présence de taches blanches au dessus des yeux, et par l’absence de ligne dorsale.
À l’état sauvage, on trouve cette espèce dans le Kazakhstan, en Mongolie, à Tuva et dans la province de Xinjiang en Chine. Le “robo” est crépusculaire, il est surtout actif au lorsque la nuit tombe et aussi à l’aube. Dans la nature, son régime alimentaire varie en fonction de son origine géographique. A Tuva et en Chine, il se nourrit presque exclusivement de graines (caraganier, astragale, millet…). En Mongolie, il agrémente son menu de petits insectes, ce qui chez certaines populations constitue la quasi totalité de l’alimentation.
Le hamster de Roborovski a gagné pour la première fois l’Europe en 1960, importé par le zoo de Londres. Mais les individus collectés ne produirent pas de descendance. D’autres zoos européens eurent plus de succès, comme par exemple en Hollande. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 qu’on a commencé à en voir en animalerie et chez les éleveurs.
Carte d’identité du hamster de Roborovski
Nom commun : hamster de Roborosvski, “robo”
Nom scientifique : Phodopus roborovskii
Origine : Mongolie, Tuva, Chine
Taille : environ 5 cm
Poids : 25 à 40 g
Longévité : 2 à 3 ans
Régime alimentaire : omnivore
Mode de vie sociale : solitaire
Saison de reproduction : avril à septembre
Maturité sexuelle : 4 à 5 mois
Durée du cycle oestral : 4 jours
Gestation : 20 à 22 jours
Nombre de petits : 4 à 6
Age au sevrage : 19 jours
Habitat
Vous pouvez choisir une classique cage à barreaux horizontaux, afin que le hamster puisse grimper ! Ils ne doivent pas être trop espacés (5 mm maximum) afin d’éviter les évasions. Ce type d’habitat permet un aménagement facile, car on peut fixer plein d’accessoires aux barreaux, à tous les niveaux. Malheureusement, le bac en plastique, jamais assez haut, ne permet pas de mettre une épaisse couche de litière. De plus, une cage à barreaux favorise les projections de litière et est plus sujette aux courants d’air. Si vous optez pour ce type d’habitat, choisissez une grande cage à plusieurs niveaux, avec des plateformes. Evitez bien sûre les cages dont les barreaux sont rouillés. Vous pouvez aussi choisir un terra-cage, un habitat hybride qui combine cage et terrarium, et qui est le plus adapté.
Alimentation
Offrir un mélange varié composé de multiples graines, végétaux et protéines animales est ce qui se rapproche le plus de l’alimentation du hamster à l’état sauvage. Mais il faut choisir cet aliment avec beaucoup de précautions : certains sont bien trop gras ou contiennent trop de sucres, d’autres sont pauvres en protéines. Et il y a toujours le problème du “tri sélectif”, avec risque d’obésité ou de carences. Il faut alors choisir une marque reconnue et un produit de bonne qualité.
Vous pouvez aussi faire une recette maison :
- 300 g de graines pour perruches
- 500 g d’herbes, légumes et fleurs séchés
- 150 g de céréales
- 100 d’insectes séchés