En tant que marsupial exotique, le sugar glider est un animal exigeant du point de vue de la maintenance. La gestion de la température ambiante est capitale, afin d’éviter que le sugar gilder entre dans un état de pseudo-hibernation.
Comme chez tous les marsupiaux, la température corporelle du sugar glider est plus basse que celle des mammifères placentaires, puisqu’elle se situe aux alentours de 35 ou 36 degrés.
Lorsque le joey (nom donné au bébé sugar glider) est encore dans la poche marsupiale, sa température est la même que celle de la poche. En effet, il n’est pas capable d’acquérir une homéothermie avant l’âge d’une trentaine de jours. Ca n’est que lorsque la glande thyroïde est bien développée que le jeune peut enfin assurer une bonne thermorégulation.
Mais même chez les adultes, la thermorégulation n’est pas toujours efficace. Si la température descend en dessous de 20 degrés ou que la nourriture se fait rare, le phalanger entre dans un état de torpeur : il diminue fortement son activité et ainsi son métabolisme pendant plusieurs heures voire une bonne partie de la journée, afin d’économiser son énergie. Sa température corporelle peut baisser jusqu’à 10,4 degrés !
Selon certains scientifiques, cet état de pseudo-hibernation est possible à l’état sauvage parce que le sugar glider a peu de prédateurs naturels : il ne risque pas grand chose à rester immobile et potentiellement vulnérable.
C’est la même chose en captivité, car normalement aucun animal ne va chercher à le dévorer ! Toutefois, pour le bien-être de votre sugar glider, maintenez une température ambiante supérieure à 20 degrés. Vous pouvez aussi placer une lampe chauffante près de la cage, et bien sûr mettre à disposition des dodos bien chauds et douillets.
Par Marie-Sophie Germain
Photo : Eugene Sergeev

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