Les fabricants ne manquent pas d’imagination et proposent maintenant de très nombreux modèles de poulaillers. Mais faut-il choisir un poulailler en bois ou en plastique ? Lequel est le plus pratique, le plus hygiénique ?
Le poulailler en bois
Le premier avantage du poulailler en bois, c’est d’abord son prix, plus abordable. Il est aussi le plus souvent proposé en kit à monter soi-même, et tout le monde peut le faire. Malheureusement, pour beaucoup de produits bas de gamme, les inconvénients peuvent faire regretter l’achat. Au fil des saisons et des intempéries, le bois peut se mettre à gondoler. Les portes et fixations diverses ne sont pas toujours très solides. Le majeur problème réside dans la nature même du bois, qui en se dilatant peut montrer des fentes, idéales pour les parasites.
Les poux rouges sont les principals ennemis des poules, et ils adorent se loger dans les moindres fentes et recoins chauds et humides. Si vous voulez un poulailler en bois, le mieux est de le faire vous-même, avec des matériaux de qualité. Et il faudra le lasurer, avec un produit non toxique pour les oiseaux. Avec un entretien régulier, vous pourrez le garder plusieurs années. Voici quelques exemples de poulaillers en bois (cliquez sur les photos pour voir les produits).
Le poulailler en plastique
L’alternative, c’est le poulailler en plastique. Certaines marques, comme Omlet, proposent de véritables palaces (Eglu) déjà entièrement montés. Ils sont extrêmement solides, et les intrusions de prédateurs sont impossibles. Les portes et ouvertures sont toujours équipées de systèmes de fermeture extrêmement bien sécurisés. L’autre avantage est l’absence (ou faible présence) de fentes et de coins. En effet, ce type de poulailler a des coins arrondis, et est souvent moulé en une seule pièce. Ainsi, pas de refuge pour les parasites.
Pour tous les poulaillers en plastique, l’entretien est beaucoup plus facile que pour un poulailler en bois : il suffit de lessiver à grande eau autant que l’on veut, cela n’abîmera pas le poulailler. Malheureusement, ce type d’habitat est beaucoup plus onéreux, même si cet investissement est très rentable à long terme en raison de sa longue durée.
Par Marie-Sophie Germain
Pour le Magazine 30 Millions d’Amis
Catégories :BASSE-COUR, HABITAT, SHOPPING