Vous connaissez-tous le chinchilla avec son épaisse et incomparable fourrure. Mais saviez-vous qu’il existe aussi un chinchilla avec des poils bouclés ? Il s’agit du Locken (ou Curly), que NAC Magazine vous fait découvrir.

Le chinchilla Locken est une nouvelle variété encore assez rare. Cette mutation aurait été décrite pour la première fois en 2004 par deux éleveurs en Allemagne, Nicol Judel et Sven Schröder. Le tout premier Locken est né le 17 mars 2004. En 2007, deux éleveurs Américains, Jim Ritterspach (Ohio), et Tamara Tucker (Texas) ont importé un petit groupe de Locken, afin de développer cette variété aux États-Unis.

Au lieu d’être très fin et très dense, le Locken a un poil serré et surtout bouclé, comme celui d’un mouton. On l’appelle parfois chinchilla Rex, mais aussi souvent Curly, le terme international pour « bouclé ». Cependant, cette mutation venant d’Allemagne, les éleveurs préfèrent garder le nom allemand, Locken.

Chinchilla Locken (photo : rdzcranch)

Chinchilla Locken (photo : Mark Miller Chinchillas)

Bébé chinchilla Locken (photo : Mark Miller Chinchillas)

La mutation Locken (ou Curly) est liée à la mutation Ebony. Cela veut dire qu’un chinchilla doit exprimer le gène Ebony dans son phénotype afin d’exprimer également le gène Curly. Les « bouclettes » dans le phénotype apparaissent dès la première génération, si on croise un Curly avec un chinchilla qui ne porte pas ce gène. Et quand on reproduit deux Curly ensemble, la fourrure est encore plus bouclée. La fourrure bouclée peut aussi être présente dans le phénotype des Ebony hybrides, comme les Tans et les White Mosaics. Comme le gène Locken est un gène dominant, ces chinchillas peuvent donc être reproduits avec des chinchillas classiques, tout en produisant des bébés Locken, ce qui est excellent pour augmenter le pool génétique.

Selon les éleveurs, ce pelage est assez difficile à garder propre, parce que la terre à bains ne pénètre pas partout ! Il convient alors de brosser régulièrement le Locken afin de retirer la poussière ou les éventuelles traces de litière dans son pelage.

Cette mutation semble être encore rare en France, alors voici une petite vidéo pour vous consoler :

Par Marie-Sophie Germain